A :
Un doute m'habite
Mon corps s'agite
Un doute m'assaille
Mon cœur se taille
Ignifugé et réfrigéré
Mon corps brûle d'effroi
Inextricabilité
Mon cœur est en émoi
Alors que je regarde un défilé de mode sur une chaîne câblée dans une discothèque monégasque, mon cœur déchaîné turbine au Gin Fiez, voulant oublier ces quelques derniers jours qui ne resteront pas gravés dans mon corps comme de Bonnes et Vieilles rides d'expression.
Les gens pénètrent ce
réceptacle aux plaisirs nocturnes et la faune en est presque à son comble et
pourtant il plane comme un vide autour de moi. Les corps ont beau se presser
les uns contre les autres, les mains et les regards ont beau s'effleurer, se
rencontrer, se désirer, aucune ne me touche, aucun ne me perce.
Alors je reste las, en
repensant à il y a quelques mois en arrière, alors que par timidité tu
m'enlaçais, m'embrassais et pressais ton corps tout contre le mien à en affoler
mes sens.
Te souviens-tu l'été
dernier ?
Ohhhh que oui, je m'en
souviens et j'espère en vivre beaucoup d'autres de la sorte avec elle.
Plus de doute en orbite
Ma tête sans toi cogite
Plus de doute de taille
Mon corps pour toi
défaille
In extremis j’ai chus
Sans filet et sans
retenue
Inexplicabilité
Dans un état d’épriété.
Al. M