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Attention ... non rien, ce n'était que du vent.
23 mai 2006

In vino veritas

Quoi de plus intéressant que de se promener le cœur léger dans les rues de nos villes. 

La tête tournant de toute part scrutant l’invisible, nous remarquons alors l’ire-remarquable. Les détails des chemins que nous empruntons tous les jours par habitudes se révèlent comme jamais à nos yeux. Et force est alors de constater qu’en définitive nous ne les connaissons point.

Et c’est ainsi que notre regarde s’exerce à ce petit jeu, et la vie, et la ville s’offrent à nous différemment. 

Alors que je me promenais ainsi, foulant le pavé de nos plus célèbres rues, qu’au détour de l’une d’entre elle, je perçu un spectacle fort intéressant.
Adossé à une palissade un agent de sécurité, surveillé de près par son chien muselé jusqu’aux yeux, ne perdant pas un seul instant de vue son maître, qui lui, un portable entre ses mains écrivait ou lisait un message dont le sourire et l’œil lubrique qu’il lui portait, en disait long sur son contenu.
Avez-vous déjà remarqué un regard aussi lubrique que celui-là, je n’en suis pas sûre. Car sans entrée dans l’intimité des gens c’est tout de même plutôt rare que de lire ce genre de sentiment sur un visage.

Puis décidant que j’avais assez marché, je décide de m’installer dans un bar à vin,  pour me reposer et écrire cette impression. Et là encore, on m’entraîna dans l’intimité mais celle d’un couple qui se déchirait, calmement, mais qui s’envoyait bâches sur bâches, reproches sur reproches… Vont-ils se séparer devant moi ??? attention suspens… trouvant cela des plus amusant et protégé par l’écran de mon ordinateur, je fins le désintéressement le plus total et j’épiais alors les moindres mots et gestes qu’ils pouvaient émettre ou  faire. 

Elle blasée de sa relation, car elle veut, elle veut et elle veut…
Lui demandant un peu plus car il la veut, il la veut mais que pour lui…
Elle désirant encore plus sa liberté que de vouloir construire un couple…
Lui exprimant qu’il existait aussi…

Va-t-elle perdre son calme et le baffer ???
Va-t-il lui dire qu’elle n’a qu’à faire sa vie sans lui comme ça elle aura toute sa liberté et lui sa fierté.

Et non, il l’enserre de ses bras et elle, le regard fuyant vers le lointain… il lui passe la plus belle des pommades et elle restant toujours aussi distante… 

Qu’est ce qui nous fait nous mettre ensemble ? Et qu’est ce qui nous fait nous séparer ?
La première question jamais on ne se la pose, ou alors qu’à la fin… et est-ce que nous sommes toujours objectif dans la deuxième ? Car reproches et mauvaises fois ne sont-ils pas plus que souvent de rigueur dans ce genre de situation ?

Tant d’émotion en si peu de temps que je me sens comme un voyeur devant des exhibitionnistes. S’ouvrir au monde, passer du temps à regarder, à écouter, à comprendre… 

Un groupe de jeunes arrivent et se parlent de tout et de rien … ne se transcendant pas plus que le plaisir de boire un café entre eux. Puis un autre couple s’installe devant moi et c’est tout de même incroyable ce qu’on peut apprendre en tapotant sur un portable en buvant un verre de vin à une table en coin d’un bar.

Et c’est alors qu’il me vint des idées, non pas aussi lubrique mais enfin tout de même légèrement.

Décider de parler de moi, d’ouvrir son esprit à soi et à la vue des autres. 

Mais quel orgueil ou quelle prétention j’aurais dans ce cas là, me dis-je à moi-même.

Et décidant de ne pas en rester là avec moi et mes pensées ludiques, je me répondis que si je voulais parler des autres, il faudrait aussi que je parle de moi. Et là je n’avais pas tout à fait tord. Oui parfois je sais rester humble dans les discours entre moi et mon ego. Car c’est tout de même connu qu’une fois qu’on a fait le tour de son soi on peut mieux comprendre autrui, car on discernera ce qui appartient à soi et ceux qui vient uniquement d’autrui. 

Mais alors je m’interpelle dans mon for intérieur et je m’écris : « Mais au fond tout le monde se fout de ce que je vie, je pense, je représente et les bibliothèques sont déjà pleines de livres inutiles et creux parlant de la vie de bon nombre d’abrutis … »

Et bien sur, moi de me répondre en me coupant la parole, oui car je suis comme ça avec ma petite personne : « et alors ça en fera un de plus, et tout le monde ne te trouve pas nul et inintéressant, donc vas y écrit tout ce que tu as sur le cœur … et au pire … tu pourras te découvrir !!!! » 
Et j’en ai des choses a dire… et je ne sais pas si je les dirai toutes mais j’ai envie de commencer par une anecdote qui m’est revenue il y a peu lors d’une discussion avec une amie. 

Mise en condition, attention flash back, une boule a facette apparaît, les kool and the gang s’époumonent avec leur « Flash back….♪ ».
Il faut alors s’imaginer :

- qu’on a douze ans dans les années 80,

- que le contexte familiale est au divorce et que ma mère m’a amené à la montagne pour ce qui deviendra mes dernières vacances en famille du moins avec elle,

-  qu’il est minuit et que je traîne dehors avec deux autres enfant de mon age, après un somptueux repas dont la grosseur et la variété du plateau de fromage hante encore quelques fois mon ventre esprit,

- qu’on discute de chose et d’autre et que là, assis sur cette balançoire, le regard planté vers l’infini interstellaire, l’imagination se diluant dans la voix lactée

- et que tout à coup … tadadadaaaaaaa … non là ce n’est pas le drame… mais en quelque sort oui, car l’un de nous posa cette question qui change tout, qui nous change tout, qui change tout en nous (au choix comme vous voulez) : « Sommes-nous seul dans l’univers ? »

Et moi, curieux et féru d’astrologie et ayant lu pas mal de choses à mon âge sur le sujet, étant de surcrois mystique en quelque sorte, j’en relâchais une réponse des plus  argumentée :

« Ça serait fort présomptueux de dire que nous ne soyons les seuls dans l’univers et que même si nous représentons un pourcentage de création proche de l’improbable, ce qui a été fait ici, pourrait donc être fait ailleurs.
Sachant aussi que dans d’autres système solaire, dans d’autres galaxies, dans d’autres univers, il se pourrait bien qu’une même configuration identique reproduise l’improbable ou que d’autres facteurs en crées de différents mais qui amènent eux aussi au développement de la vie.
Il y a donc forcément de la vie sur d’autres planètes. Et non nous ne sommes pas seul dans l’univers ! »

Je ne sais pas comment j’ai eut cette révélation car à cette époque là, nous ne connaissions pas encore l’existence d’autres système solaire comme le notre et qu’il y avait des centaines de milliards d’étoiles et d’autant de galaxies…

Bon, certes, je n’ai pas du le dire ainsi, mais l’idée était clairement énoncée de

la sorte. Et

depuis ce jour quand ma vie se trouble, quand je la vois qui s’obscurcie, je lève les yeux au ciel et je me dis qu’il y a forcément un petit garçon ou une petite fille, un homme ou une femme ou tout être pensant, qui regarde en même temps que moi cet infiniment grand et qui se pose une foule de question.

Mais comme une question en amène une autre et une autre et encore une autre, ce même soir nous découvrîmes sans doute à nos dépend le problème de l’existentialisme. 

Ø « Qui sommes-nous ? »

Ø « Que sommes-nous ? »

Ø « Pourquoi sommes-nous ? »

Ø « Que sommes-nous sensé faire ? »

Ø « Pourquoi nous ? »

Ø 


A ces questions je n’eu que très peu de réponse et encore aujourd’hui je suis en quête quasi permanente de mon perfectionnement. 
Nous sommes donc des êtres humains dotés de la pensée, de la mémoire et d’une capacité d’analyse et d’adaptation qui nous permettraient de survivre à n’importe quoi, vivant dans un monde où la science nous donne des réponses logiques et pragmatiques et où la spiritualité a autant de d’importance que la vie de tous les jours.
Et d’autant que depuis que le monde est monde, l’homme se pose ce genre de questions car : « à quoi bon vivre si ce n’est que pour mourir ! » « avons-nous réellement un rôle à jouer sur cette Terre ? »  et la plus importante de toute « qu’y a-t-il après notre passage sur Terre ? » 

Etant d’une obédience catholique mais très loin d’être fervente et vivant dans un monde où quoi qu’il arrive nous possédons tous les mêmes bases de moral soit Judéo-chrétienne, mes réponses se tournèrent vers Dieu. Non en fait vers LES Dieux. 

Car en plus de l’astrologie, ma curiosité me mena à lire sommes de livres, à voir moult reportages sur une grosse partie des civilisations qui ont existées ou qui existent encore, sur leurs traditions, leurs croyances et leurs manières d’appréhender différents sujets comme : la vie, la mort, la politique, la philosophie …

Et Descartes me menant au doute hyperbolique, je remis tout mon apprentissage et mes croyances en question. Et c’est vers un ascétisme religieux, due en partie aux actes barbares  des différents pouvoirs religieux, que je me retournais. Ce fut donc dans la science fiction et dans ma vision de l’infiniment grand dans la clarté du ciel étoilé que ma foi se développa.

Ø Nous ne sommes pas seul !

Ø Nous ne sommes pas les seuls !

Ø Nous sommes là pour passer et apprendre à distinguer le bien du mal !

Ø Car nous Sommes !

Ø Et nous devons déjà être heureux de simplement être.

Ø Que le temps de notre passage sur cette Terre soit agréable et que dans les soucies quotidiens nous devons nous réaliser, nous dépasser et laisser une trace BONNE dans notre sillage. La vie étant là pour être vécue et non subit !

Ø Et qu’à tout malheur un bien en découlera. Car seul l’échec non transcendé, qui ne nous aide pas pour notre futur, est un réel échec.

 
Et depuis ce jour, même si je sers parfois un peu trop les dents, même si je somatise plus que de raison, même si j’extrapole souvent les situations vers le négatif, je sais au fond de moi que la vie vaut vraiment le coup d’être vécue et que nous sommes tous destiné au bonheur. 

 

Alors demain sera BEAU !

Al M

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Commentaires
A
Que tu dis... je dirais plutot DEUX bouteilles de Vodka !!!
S
nan c'était une bouteille de wodka
A
Sick : On t'avais dit pourtant de ne pas faire d'experience avec ton cerveau et le flacon de formol !!!!
S
merde jme rappelle plus du début
A
Lacigale : Demain sera beau ou ne sera pas, l'évangile est là pour nous le dire...<br /> Et s'ils sont là, je ne comprends pas pourquoi ils ne redressent pas la situation dans le bon sens ;p<br /> <br /> Sunglow : Oui que de toute manière la vie est belle et que le message de paix est le seul message valable et que rien d'autre sur terre n'a besoin d'être que la joie, l'amitié et l'amour !!!
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