Aimer…. En perdre l’oraison…
Retournant la question dans tous
les sens (j’ai bien dit la question bon
sang !!!), même si pour certains c’est une évidence, quand ne plus
devoir aimer une personne est plus dur que de vivre avec beaucoup d’autres… que
dire alors, que penser sans s’oublier, comment faire pour ne plus aimer… tu te
réveilles un matin et tu te dis « hip
hop tip top… ça y est, tadadaaaaa … je ne l’aime plus !!!!!! » ?
Moi j’aime aimer et j’aime
d’ailleurs plusieurs personnes, à différents niveaux certes, mais je me donne,
car je pense que c’est le seul message que l’on se doit de transmettre du moins
aux gens qu’on aime où qu’on veut aimer et
ce même si par moment ils vont mal et qu’ils nous le fassent rejaillir sur
nous. Ce n’est pas de l’abnégation que d’attendre qu’une personne aille mieux
en prenant notre mal en patience, le temps qu’il faut. Et même si je sais que
je vais avoir mal, c’est un choix personnel, une décision prise en mon âme et conscience.
Mais faut pas pousser mémé dans les orties tout de même, surtout quand
elle n’a pas de culotte, je n’ai pas dis que j’étais touché par la grâce
divine et que tout mon cœur n’était qu’amour, je laisse ça à Dieu et à Jésus,
c’est leur rôle sur Terre. Je me donne donc le droit d’être indifférent et même
de dénier certains… on ne peut pas aimer tout le monde, ni d’ailleurs être aimé
par tous, ceci n’est qu’utopie et nous ne sommes que des Hommes bordel !
Par contre me demander de ne plus
aimer, non je ne peux pas !
De devenir un sans cœur et de
faire un peu tout et n’importe quoi, je le dis histoire de me prémunir, mais
tout le monde sait que je n’y arriverais pas ce n’est pas dans ma nature…
Alors voilà ce matin j’avais envie de vous donner un message de paix et d’amour (ouais je sais ça fait un peu cucul la praline mais bon merde quoi !!!), pour vous dire que parmi vous qui me lisez et ailleurs, j’en apprécie beaucoup, j’en aime certains et certaines et ce même si la vie nous a séparé, je continu à les porter dans mon cœur et que cette dernière est un éternel recommencement. Allez Prosper Youpla boum, la vie quelle délice !
Je citerai en plus pour étayer mes dires, un paragraphe que Hérodote nous rapporte d’un échange entre Solon et Crésus après que ce dernier lui ai demandé :
« As-tu déjà, dans ta vie, rencontré un homme dont tu puisses dire : cet homme est le plus heureux de tous ? »
Au lieu de le flatter Solon ce mit à lui citer, à titre d’exemple, des noms de héros grecs morts au champ d’honneur, puis il ajouta :
« Crésus, ne sais-tu pas que la
divinité est souvent capricieuse et jalouse à l’égard de l’homme ? Combien
de fois, dans le cours d’une vie, ne se retrouve-t-on pas en face de choses
qu’on voudrait éviter ? Une vie humaine dure en moyenne soixante-dix ans.
Soixante-dix ans représentent vingt-cinq mille deux cent jours… Eh bien, de
tous ces jours, pas un ne ressemble à l’autre. L’homme, Crésus, est le jouet de la Fortune. Tu
as d’immenses richesses, tu règnes sur des milliers de sujets, mais te dire que
tu es heureux, je ne pourrai le faire que le jour où ta vie sera terminé sans
malheurs… Tant qu’il n’est pas mort, ne dis pas qu’un homme est heureux… En
toute chose, Crésus, il faut considérer la fin. Combien de gens
n’ont-ils pas vu le bonheur qu’ils tenaient dans leur main cruellement arraché
un beau jour ? »
Donc un bonheur en succédera à un autre et espérons simplement qu’à la fin de nos jours, la somme de tout ces instants merveilleux nous confortera pour nous dire que nous fûmes et finirons heureux.
En attendant ce jour funeste et le plus lointain possible, profitons de ces petits plaisirs de la vie, comme enfin pour ma part une colocation enfin réussie, un travail productif dans lequel je continu de m’épanouir, des amis qui se déclarent comme tel et des sourires même virtuels ^^.
Al. M