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Attention ... non rien, ce n'était que du vent.
19 juin 2006

Sentiments partagés des jours avenir.

 

Les jours passent et ne se ressemblent pas, mais ont pour la plupart le même arrière goût d’amertume, les problèmes se résolvent un à un, la vie s’installe de mieux en mieux, le ciel est beaucoup plus bleu… mais … oui MAIS…
Cela va faire un an et cela me travail, car j’ai bien changé en un an. Il s’est passé tant et tant de choses, plus ou moins belle, plus ou moins fortes et ma vie en a réellement un autre goût.
Une fois de plus j’ai cru, un fois de plus j’ai eu envi d’y croire, je sais que j’aurai pu, mais pas seul. Et pourtant je suis heureux, enfin si on peut dire cela, je ne suis pas malheureux, ça c’est sûr.

Samedi la famille coloc est allée se faire surtaxé de 4€40 pour avoir accès à la piscine et repayer 30cents pour le vestiaire automatique… (Nous sommes bien à Nice, le pays où ma vie est plus chaire), puis nous avons fait des courses ensemble, mangé et déliré tous les trois, des annulations de soirée de dernière minutes nous ont permis de voir D. nous faire un gâteau Pomme Chocolat Soupoudré d’Amande et de Pigne de Pin… miammmmm….
Je m’éclate à leur faire à manger, des mets dignes parfois d’un resto, sans prétention certes, mets bons : Filet de colin sauce blanche au vin d’arbois sur lit de pomme de terre vapeur, omelette à la provençale, pâtes au roquefort, des salades à n’en plus finir d’en voir les différences, et plein d’autres plats …
Un plaisir ne venant pas seul, coloc allemand a même annulé des débuts de soirée en expliquant qu’il devait rentrer manger à l’appartement car c’était le moment le plus important de la journée pour lui… ça nous a beaucoup touché, on a vraiment l’impression d’être une ptite famille et ça fait du bien.
Et dimanche après une bonne marche dominical suivi d’un apéro au pub, D. nous a préparer à manger pendant que nous ronflions sur nos 3 pints et nous avons fini coloc Allemand et moi le soir au Pub, re trois pints HUPSSS HIPSSS !!! puis en boite de nuit.

Mort alité : Rentré 2h du mat bien fracassé mais heureux d’avoir pu m’éclater, ça faisait bien, bien, bien longtemps.

 

Mais pourtant dans tout ça, dans toute cette agitation des plus agréables j’ai comme un vide.

Est-ce le fait que je sois seul ou qu’elle me manque elle ? J’ai arrêté de pleurer et je suis passé à autre chose, mais je ne peux me dire que je viens de me prendre un an dans la gueule sans que j’aie avancé plus que çà, sans avoir réussi à construire quoi que ce soit.
Est-ce donc de l’amertume parce que je ne suis plus avec elle, ou est-ce juste le fait d’avoir perdu encore du temps pour arriver à une vie vide d’objectif ?
Est-ce simplement le fait que je sache que personne ne pense à moi aussi fortement que je pense à elle ?
La réelle solitude ou détresse affective …

J’ai trop de frustration en moi que j’aimerai simplement assouvir. Et pas des trucs hyper pas réalisables, manger en couple, faire le ménage en couple, se balader dans la rue en couple, partir en vacances en couple… se dire au revoir sur le quai d’une gare ou au pied d’un lit ou sur le porche d’un immeuble… des trucs de tous les jours, des disputes pour une broutille, enfin le simple plaisir d’avoir quelqu’un à ses cotés avec on partage son SOI profond.
Mais bon ça va faire un an et j’ai toujours ce même sentiment et je connais les réponses à mes questions. L’amour et la passion, la raison et le désir, le plaisir et la joie, l’amitié et l’affectivité en sont les principales bases.

Les pensées s’embrouillent et samedi soir en allant me coucher j’ai regardé la passion du Christ de Mel Gibson. Toutes les discussions que j’ai eues avec C. sont revenues. Même si cela fait peur par la cruauté et les images très difficiles à regarder, j’y ai trouvé pourtant une grande sincérité dans la représentation que je me faisais du chemin de croix. Ce n’était une promenade dominicale, il n’allait pas cueillir des fleurettes, ni pique-niquer en haut du mont des oliviers.
Et la phrase de C. résonnant alors dans ma tête : « …il a souffert pour nous, pour notre salut, pour qu’il sache ce que chaque homme peut ressentir… ».
Ma croyance est forte, ma ferveur pas aussi exprimée, mais j’ai compris la réponse à pourquoi aimer fait souffrir. Nous devons continuer d’aimer, c’est notre seul salut, c’est notre seule réelle raison d’être ici, et tant pis les créanciers crient, il y a toujours une solution matérielle et ce n’est que temporaire, et tant pis si mon avancement ne se fait pas dans les temps que je m’étais impartis, j’y arriverai un jour car j’y crois, c’est l’essentiel et tant pis si ma réalisation ne se fait pas comme je l’aurais voulu qu’elle se fasse car j’aurais de nouveau l’occasion d’aimer et de l’être en retour.

 

Qui sait de quoi demain est fait, a-t-il une raison d’espérer ?

Et il y a toujours un souffle en nous qui nous dit, prévient, alerte quand nous sommes dans le vrai, dans le bon, alors nous résonnons.

 

Al. M

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Commentaires
A
Tks man, <br /> <br /> But may the force be with you young padawone :)
T
c'est beau ce que tu écris et l'on peut tous s'y retrouver un peu. Toute cette force en toi. Respect Man.<br /> Je t'en sers cinq !
A
Lacigale : l'espoire fait vivre et les poires font ivres :)<br /> <br /> Eole : oui l'essentiel... les sens, ciel !!! On repart toujours, il le faut, c'est notre but, même si ce n'est pas évident tous les jours.
E
Je suis venue prendre ta température affective et ma foi tout va, tout va, je trouve. Chaque chose trouve sa place tranquillement. Je te souhaite un vide complet, et de le goûter, avant de recommencer quelque chose de nouveau !<br /> Et j'ai confiance en toi, tu sais où trouver l'essentiel :)<br /> Bises
L
il y a toujours des raisons d'espèrer , on ne sait pas forcèment quoi, ce n'est pas forcément ciblé mais il ne faut surtout pas s'arrêter<br /> bisous mon pitchoun
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