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Attention ... non rien, ce n'était que du vent.
3 novembre 2006

Tempus fugue en kilt

Et si demain était déjà passé.

Le temps passe plus vite qu'á son habitude. Les semaines s'enchaînent en ayant la fâcheuse impression que des mois et des mois s'agglomèrent les uns avec les autres et pourtant qu'une seule semaine vient de passer.

C'est peut être parce que mon activité a elle aussi décuplé et autant personnelle que professionnelle.
Être positionné sur plusieurs projets, être bombardé de nouvelles responsabilités n'est pas à me déplaire et disons le franchement au vu des derniers événements personnels, il est bien pour soi de réussir quelque part.
Si l'affectif flanche alors l'effectif se développe ou sinon tu t'enfonces, t'effondres, tombes, trébuches, te ratatines ta face sur ce putain de sol.

Le déménagement aussi y joue pour quelque chose, ici j'ai des amis, même si je n'ai même pas eu le temps de tous les voir, je sais qu'ils sont là et je sors et je rencontre des êtres somme toute très sympathique. Rantanplan Style.

Le temps défile et je ne le retiens pas. J'aimerais pourtant le prendre, le perdre, le retenir, le diviser, sentir ses secondes s'égrainer à travers mes doigts, en profiter encore et toujours plus, mais pas seul. Pas juste pour le prendre. Pas comme ça.

Se noyer dans son activité. Se perdre dans les méandre de la vie sociale. S'oublier un temps. Se dire que rien ne presse en définitif et que nous sommes de toute manière soumis aux mêmes règles immuables de l'éternité, de l'infini et irrémédiable contrainte entre la vie de l'espèce et la notre.

Nous avons tous une fin mais est-ce une fin en soi ?

Quelle est en définitif notre finalité, notre fonction première, avons-nous un but, une mission à accomplir ? Ou devons-nous tout simplement vivre et profiter de ce qui vient à nous ?
Réalité froide et inflexible ou virtualité intermédiaire entre deux états de passage ?

Temps de questions qui se bousculent dans l'espace tant pourtemps si étroit de ma boite crânienne.

Alors pour palier à ma perte intemporelle je ne dors pas ou peu. Je résiste, preuve que j'existe. Je refuse de perdre du temps. Toujours la même fuite et la même crainte... Celle de la mort et de se dire, de s'avouer que nous n'avons pas fini de nous accomplir.

Mais nous accomplir pourquoi ? Pour qui ? Surtout si nous ne sommes que de simple voyageur sur ce fabuleux vaisseau spatial qu'est la Terre.

Je sais qu'au fond de moi un jour je ressentirai ce sentiment de satiété d'avoir vécu plus qu'il n'en faut et que j'ai réalisé des choses que me tenaient à cœur.

Mais pour l'heure je poursuis ma quête personnelle et tant pis si j'ai sommeil. Nous dormirons quand nous serons mort.

Al. M

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Commentaires
A
SAche lecteur que je n'aime pas vieillir... hein quoi comme ça tu le savais déjà, mais non en plus c'est que je bosse comme un tarré et que je ne me donnais pas de temps POUR MOI.<br /> MAis ça va j'ai commencé à résoudre le problème. Je sors !!!!
F
j'suis sur que tout ça c'est un effet de l'automne<br /> J'suis sur que ça le fait à plein de gens aussi<br /> bah<br /> on en a encore du temps non ?
A
Mon essentiel, c'est le sens qui amène au ciel !!! et pas que le 7ième.<br /> Pour ma part j'ai recentré le sens de ma vie en pure professionnel... ouais bon ça va j'apprends énormément et j'oubli le reste ;p
E
nous aurons bien assez de temps pour nous reposer...<br /> mais attention de ne pas s'ébattre dans tous les sens dans cette vie...pour ne pas passer à côté de "son essentiel"...<br /> <br /> c'est quoi mon essentiel au fait? heu...<br /> et le tien??<br /> ps: migraine cérébrale en perspective...mdr!<br /> <br /> bisousssssss
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